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HIERS BLEUS
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Et dans !e dernier jour nuancé
Par les pétales diaphanes,
Des ombres aux chaudes muances
Surgissent des fragrants gazons fanés,
TourbiUonnantcs comme un vol
De grandes guipes de gaze
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Et tout s’endort dans ta nuit molle
D’un sombre saphir d’nb!
Fiévreuse de l’extase
Des corolles.
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Mais peu à peu l’ombre s’anime
D’ondulations d’un bleu vert indécis
De luciole ou de phosphore
Et d’une lueur tiède qui vacitte
Nait une forme.
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Un rayon de nuide argent rosé,
D’un rose délicieusement triste
L’éc!aire seule, âme d’astre fé’ninisée,
Que voile une brume d’opate qui gtisse,
S’enroule et se dérouie, revêtant
Sa vénusté frctement neuric
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