Page:Nemo - L’Amitié, 1884.djvu/15

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Il n’entre point dans ma pensée de plaire à beaucoup ; je n’écris que pour toi.

Il plut au ciel que des jours marquassent dans ma vie. Jusques à ton départ pour le pays des Pharaons, mon cœur a respiré à l’aise, un rayon de bonheur a lui sur mon existence.

S’il ne m’est donné de te revoir au soleil du temps, ces lignes fugitives seront, pour un pauvre exilé, un souvenir de plus.

Moi, je soulagerai mon cœur, en écrivant avec ma jolie plume, don de ta main, un nom qui m’est doux et me sera éternellement cher.


Au monde meilleur ! Adieu !