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Page:Nepos - Eutrope, 1865.djvu/331

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18 de Rome trois cent quinze, les Fidénates se soulevèrent contre les Romains ; ils avaient pour auxiliaires les Véiens et leur roi Tolumnius : ces deux cités sont si voisines de Rome, que Fidènes n’en est qu’à six milles, et Véies à dix-huit. Les Volsques se joignirent encore à eux ; mais, vaincus par le dictateur Mamercus Aemilius et L. Quintius Cincinnatus, maître de la cavalerie, ils perdirent même leur roi. Fidènes fut prise et rasée.

19 Vingt ans après, les Véiens reprirent encore les armes. On envoya contre eux le dictateur Furius Camille, qui, d’abord les défit en bataille rangée, et qui, après un long siège, prit leur ville, la plus ancienne et la plus riche de l’Italie ; il s’empara ensuite de Faléries, ville non moins célèbre. Mais l’envie l’accusa d’avoir mal partagé le butin, et, pour ce motif, il fut condamné et chassé de Rome. Les Gaulois Sénonais marchèrent bientôt contre la ville, et les Romains, vaincus à onze milles de Rome, auprès du fleuve Allia, furent poursuivis par les Gaulois, qui s’emparèrent de la ville même : on ne put défendre que le Capitole. Depuis longtemps il était assiégé ; et déjà les Romains étaient en proie à la famine, lorsque Camille, exilé dans une