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Page:Nerciat - Le Diable au corps, 1803.djvu/390

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LE DIABLE AU CORPS.


Mais… Oui : je puis écrire, cela fera tout aussi bien. Fais-moi donner ce qu’il faut, je te prie.

LA MARQUISE, à Belamour.

Avancez cette table à Madame…

(À la Comtesse.)


Tout y est. Ce nouvel arrangement me plaît fort ; nous ne nous quittons plus.

LA COMTESSE.

Selon la réponse qu’on va me faire. C’est pour ce que tu sais que j’écris… Si…

LA MARQUISE, souriant.

Je t’entends à merveilles.

LA COMTESSE.

Mais, ne pourrions-nous pas dîner de bonne heure ?

LA MARQUISE.

Comme tu voudras.

LA COMTESSE.

Aussi-tôt que mon billet sera fini. Je me sens un appétit de diable.

LA MARQUISE, à Belamour.

Envoyez de la lumiere, et dites qu’on serve le plutôt qu’on pourra.

(La Comtesse est déja penchée sur son papier, et la Marquise croit pouvoir faire à l’heureux coiffeur une mine