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Page:Nerciat - Le Diable au corps, 1803.djvu/407

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LE DIABLE AU CORPS.

LA MARQUISE, à son amie.

Dites-moi ce que cet histrionnage peut signifier !

LE TRÉFONCIER, tâtant le pouls.

Il y a des femmes qui, dans l’état où Madame se trouve, ont une aversion complette pour tout amusement libertin…

(À la Marquise.)


Très-bien.

LA COMTESSE.

Où diable va-t-il se jetter maintenant !

LE TRÉFONCIER, tâtant le pouls.

Dans la morale apparemment… C’est une belle chose que la morale !

(Le pouls se ralentit.)
LA MARQUISE.

Elle me donne des vapeurs.

LE TRÉFONCIER, tâtant le pouls.

Quand je dis la morale… celle d’Epicure, par exemple… ou de l’Arétin, encore mieux. —

(À la Marquise.)


À merveilles. —

(C’est que le pouls a recommencé de battre vîte.)

LA COMTESSE.

Le cher Comte devient fou, pour le coup.

LE