Page:Nerciat - Le Diable au corps, 1803.djvu/735

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
139
LE DIABLE AU CORPS.

LA MARQUISE.

Qu’avant de financer, il conviendrait de savoir quel est le dessein de cette fête ; avec quelles gens il s’agit de vous faire rencontrer.

LE COMTE.

Vous avez raison : en pareil cas, il serait à propos que chaque souscripteur eût sous les yeux une maniere de prospectus. — Pour ne pas risquer d’acheter chat en poche…

(Il sonne,)


je vais à Paris.

(Un domestique paraît.)


Dites à mes gens que je veux ma voiture avant dix minutes.

(Le domestique se retire.)


Je confesserai la Couplet, et demain, si vous voulez me donner à dîner, je vous rendrai bon compte de ce dont on me fait ici l’ouverture.

LA MARQUISE.

Vous serez impatiemment attendu.

LA COMTESSE.

Songez, mon très-cher, que s’il s’agit de faire de grandes prouesses, comme ceci m’en a tout l’air, je veux en être, moi. — Quant à la Marquise, il n’y faut plus penser : elle se réforme !

(Elle sourit).
LA MARQUISE.

Madame persiffle !… etc.