Aller au contenu

Page:Nerciat - Le Diable au corps, 1803.djvu/736

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
140
LE DIABLE AU CORPS.

La voiture du Prélat fut bientôt prête. Il ordonna d’aller le plus grand train et d’arrêter, rue des Déchargeurs. — C’était celle où demeurait la Couplet. — Le lendemain le Comte, très-exact, fut de retour à deux heures. En abordant ces Dames :

LE COMTE, avec vivacité.

Vive l’admirable, la sublime, l’inappréciable Couplet. Par ma foi, l’apperçu de sa fête est un éclair de génie, et pour la seule idée qu’elle a eue de m’en mettre, je lui aurais volontiers donné dix louis de plus.

LA COMTESSE.

Contez, contez-nous cela, délicieux ami !

LE COMTE.

Oh non ! sur la plupart des objets je ne pourrais vous instruire qu’en gros. Il convient que vous ayez le plaisir de la surprise.

LA MARQUISE, avec feu.

Nous en sommes donc ?

LE COMTE.

Si vous daignez y consentir.

LA COMTESSE.

Je respire. — Sa question me fait espérer qu’elle tient encore au plaisir.

LE COMTE.

Vendredi, nous en aurons de plus fortes preuves…