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LE DOCTORAT IMPROMPTU

j’ai quelque chose d’intéressant à vous communiquer… Ouvrez, s’il vous plaît, le volet de cette petite fenêtre et refermez-la… Bon, poussez la porte… Écoutez-moi bien, mon petit ami ; surtout gardez-vous de m’interrompre[1]… — Oh ! par ma foi ! je n’y tiens plus : c’est assez babillé ! dit, en se montrant dans la chambre… qui ? le scélérat d’abbé Cudard ! et ce monstre aussitôt s’enferme avec nous, empoche la clef et s’avance ! Mon trouble, mon indignation, ma fureur ne se décrivent point, non plus que la stupeur, l’effroi de mon petit complice. J’avoue qu’en écoutant celui-ci, j’étais demeurée hors du lit, me prêtant beaucoup aux distractions amusantes d’une jolie main qui badinait avec le

  1. Nous sommes fâchés de ce que le récit de Solange, qui commençait à promettre quelque chose d’intéressant, se trouve si bien interrompu, que le reste de la lettre ne dit plus un seul mot de Lindane. Mais, par les soins que nous nous sommes donnés, la suite du discours de cette dame nous est parvenue, avec celle des aventures d’Érosie et de Solange ; nous ne tarderons pas à publier ce supplément.