d’abord avec circonspection, est étonné de
cette taille si fine, de cette gorge si séparée,
si ferme qu’on lui laisse parcourir. Limecœur,
qui ne sent rien à demi, s’enflamme
à l’excès ; il soulève avec timidité des jupes
d’une légèreté non moins indicative que
commode ; comme on fait en même temps
chez lui des progrès en proportion des
siens, il se permet de palper amoureusement
les cuisses et le reste… La perfection
qu’il y trouve n’ajoute pas moins à sa passion
qu’à son étonnement. Le bijou brûle
encore à la suite du vif exercice que vient
de lui donner le petit préludeur. Limecœur
croyant ne pouvoir faire trop humblement
amende honorable devant les charmes provisoirement
outragés par ses doutes, assez
peu présomptueux d’ailleurs pour ne pas
abuser si vite du droit de triompher, se
précipite, et, collant sa bouche sur l’adorable
sillon, lui donne en maître cette
magique friction que bien des dames préfèrent
aux plus solides services. La marquise
éprouve bien vivement qu’un cavalier
mûr, et qui intéresse, donne beaucoup plus
de plaisir qu’un marmot dont un livre
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LES APHRODITES