aussi acharnée après elles que les matassins
après le derrière de M. de Pourceaugnac,
ne le tient quitte qu’après qu’elle l’a
épongé, séché et si dextrement patiné qu’il
est, ayant la fin de cette stimulante toilette,
beaucoup plus montrable qu’à son début.
C’est alors seulement que Zoé quitte l’air
sérieux qu’elle avait auparavant. L’amour-propre
de cet être sensible souffrait de ce
qu’entre ses mains un jeune homme,
quelque fatigué qu’il pût être, tardait à
donner des signes de résurrection. Elle
donne gaiement une tournure aux cheveux.
Quand le moment est venu de faire entrer
un petit habilleur pour la chaussure et le
reste, Limecœur veut faire un présent à
Zoé (qui répond) : — Grand merci, monsieur. Je ne reçois jamais rien pour ces petits soins ; j’en suis récompensée d’avance. (Elle s’échappe en riant.)
Limecœur (à lui-même). — Tout est magie dans ce lieu de délices !
Madame Durut. — Mauvaise nouvelle,