plus, tous serez l’égal de nos plus forts
pensionnaires.
Trottignac. — Mettez-les à la fois ! (Il les supporte, et fait même subir à cet énorme poids un petit balancement… Il ne souffre pas qu’on le retire si vite. Ce n’est qu’au bout de trois minutes qu’il le laisse descendre sur le plancher.)
Célestine. — À merveille, monsieur, vous serez des nôtres. Votre dessein n’est pas de retourner à Paris ?
Trottignac. — Non, Dieu me damne ! je ne connais personne dans cet enfer-là ; j’ai failli m’y perdre dix fois par heure.
Célestine. — Vos effets ?
Trottignac (montrant un petit sac de nuit qui est dans un coin de la chambre.) — Voilà tout ; mes équipages et mes gens arriveront à loisir, si le diable ne les emporte pas.
Célestine. — Nous pourvoirons à tout, en les attendant. (Au petit domestique.) Conduisez monsieur au pavillon de retraite. Qu’on lui donne une chambre du corridor… Vous y porterez des rafraîchissements.