tant, par fantaisie, deux vigoureux braquemarts.
Un coussin ou demi-matelas assez
épais et plus ferme que mollet, revêtu de
satin, la supporte alors depuis le haut de la
tête jusqu’à trois doigts seulement de la
naissance du sillon des fesses ; le reste
vaguant en l’air jusqu’aux pieds, qui s’engagent,
à peu de distance, dans deux
espèces d’étriers, fixes, mais mollement
rembourrés, et déterminent ainsi les jambes
et les cuisses à se ployer en forme d’équerre.
On conçoit quelle aisance cette position ne
peut manquer de donner à la dame, pour
l’écart et pour le jeu des hanches, qui dès
lors n’est contrarié par aucun frottement.
L’avantageuse ne place pas moins adroitement
le cavalier. Tandis qu’une traverse
assez large et douillette est sous ses genoux,
ses pieds se trouvent appuyés par un troussequin.
S’inclinant dans cette posture, il se
trouve parfaitement à portée du but de son
exercice : il passe alors ses bras sous ceux
de la dame et trouve à la boiserie du meuble,
en dehors, deux appuis cylindriques
pour ses mains. Sur ce pied, la dame et le
cavalier sont maîtres de ne se toucher, s’ils
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