le veulent, que par les points qui doivent
les unir, et de s’engager plus ou moins, soit
que le cavalier, s’amenant des mains,
monte, ou que la dame, ployant un peu les
genoux, descende contre lui. Je compris
parfaitement que ces dispositions obviaient
à tous les inconvénients des enlacements
des bras, qui échauffent, qui gênent la respiration ;
à l’embarras des jambes et des
cuisses, qui, lorsque la dame se croise sur
les reins du cavalier, rendent plus lent et
moins facile le procédé frictif[1]. Il en est
sans doute de ce qui allait se passer dans
un moment sur ces avantageuses, comme
de ce qui a lieu aux courses de chevaux, où
l’art s’épuise à calculer les moindres avantages.
On sait bien que lorsque rien ne
commande, il est infiniment doux de tenir
dans un lit sa belle amie étendue sous soi
(ou sur soi), d’avoir les bras passés autour
d’un joli buste, d’être pressé contre deux
divins tétons, où l’on peut aussi, à gogo,
fourrer son nez ; de se sentir amené par
- ↑ Pourquoi pas frictif de friction, comme accusatif d’accusation ; justificatif de justification ; fictif de fiction. etc. ?