voulant savoir de combien on lui avait fait
grâce, elle se trouve engagée avec son
champion poil à poil ! “ À la bonne heure,
dit-elle gaiement, je me serais voulu du mal
d’être moins heureuse que ces dames, pour
qui, grâce à Dieu, rien n’est trop fort ! —
Quand je vous le disais ! „ lui jette de son
estrade l’épigrammatique Célestine.
Il n’était pas encore tout à fait la demie lorsque Limefort finit avec madame de Bandamoi. La devise de cet homme étant : “ Che va piano va sano „, c’est lui que désormais on verra toujours le dernier à lâcher prise. Rien de remarquable ailleurs.
Quoiqu’il n’y ait pas de plus infaillible moyen pour ennuyer un lecteur que de ne rien lui laisser à deviner, on ne peut cependant se dispenser de dire ici que, pendant tout le temps où les avantageuses sont occupées, la musique ne cesse point de jouer. Pendant le premier acte elle a exécuté, comme on sait, un air analogue à l’impétuosité d’une première charge ; pour le second acte, on a joué plus voluptueusement, et dans le même genre ; mais avec variété, pour le troisième. Il faut aussi se