tenir pour dit qu’à la fin de chaque accolade
la vérification est exactement pratiquée.
Ce soin sera pris plus scrupuleusement
à mesure que la tâche approchera
de sa fin. Les feuilles de vigne qui doivent,
après la cérémonie, témoigner aux yeux
des parieurs, sont rangées, par Célestine et
Fringante, sur des cartes au numéro de
chacun des champions. Une remarque encore,
c’est que les cavaliers n’ayant pas,
dans leur état de nudité, le ruban[1] distinctif
qui signale les dames, il y est suppléé
par un bracelet que chacun de ces messieurs
porte au bras gauche, selon la couleur
de son numéro.
Entre la troisième et la quatrième accolade, on est sorti des retraites (garde-robes en cette occasion), les dames en chemise ou lévite et ceintes de leur écharpe, les cavaliers en longue lévite de basin, avec une grosse cravate, négligemment mise, dont les bordures sont de la couleur du numéro. Dans cet équipage, on se promène, on s’agace, on folâtre pendant un petit quart d’heure. Mais madame de Troubouil-
- ↑ On se souvient qu’ils l’ont à leurs cheveux.