sur les bras du fauteuil, son corps éclipsant
en sens contraire celui de Sa Grandeur,
qui pour lors a sur chaque épaule une
cuisse de la négrillonne. On conçoit que,
de cette façon, les deux routes où la nature
a trouvé bon qu’on allât chercher le plaisir
sont sous les yeux du voluptueux prélat,
s’il abaisse ses regards, et à la merci de
ses baisers, s’il a cette fantaisie. À travers
l’Y que forme ainsi l’attrayante Zoé, Sa
Grandeur peut aussi promener ses regards
de glace en glace, et dans chacune jouir
d’un tableau diversement composé.
Tout cela n’est que prélude : Fringante a la complaisance de se borner à frotter légèrement son brûlant sillon avec le bout du triomphant boute-joie de Dardamour. Célestine et Fessange se possèdent de même assez pour ne pas user complétement du bénéfice de leur attitude. Il est ordonné à Zoé d’entretenir doucement Sa Grandeur, sans l’électriser tout de bon.
Cette heureuse combinaison dure pendant quelques minutes. Pour lors l’ordonnateur se trouve au plus beau degré de roideur que lui permette l’altération un peu prématurée de ses ressorts érecteurs.