mante ; quant au rival, judicieusement, il
en avait fait son ami. Mettront-ils le poignard
dans le cœur de ce galant homme,
en l’abandonnant tous deux à la fois ?… Ou
bien plutôt courront-ils le hasard d’être
méprisés, et peut-être sacrifiés, si jamais
d’autres sentiments succédaient, dans une
âme sombre et violente, à ceux que, de
gaieté de cœur, ils en auraient arrachés ?
Il y avait quelque chose de mieux à faire :
Si l’Anglais y perdait également, le couple
du moins allait y gagner beaucoup. Mais
buvons…
Fessange. — Ton histoire sera-t-elle encore bien longue, ma chère Durut ?
La Durut (avec un peu d’humeur). — Je te cède la parole, si tu es pressé de nous raconter la tienne propre.
Célestine. — Propre ! pas trop.
Le Prélat. — Allons, Fessanze ; c’est très-mal de couper ainsi le verbe aux zens… Si vous attrapez quelque bon quolibet, ce sera pour vous apprendre… Poursuis, ma cère Durut, ze m’intéresse tout plein à ces amoureux et à cet Anglais.
La Durut. — Celui-ci se trouvait dans