Page:Nerciat - Les Aphrodites, 1864.djvu/745

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
195
POST-FACE DES ÉDITEURS.


vais ton, quelques propos indiscrets en faveur de cette liberté qui promet tant aux gens sans élévation d’âme et sans fortune, ayant déplu, sur les bords du Rhin, à quelques fougueux émigrés, envieux d’ailleurs du sort d’un pied plat, étalon de quatre jolies femmes, ces messieurs, disons-nous, se persuadèrent que l’écuyer Trottignac était un propagant. En conséquence, ils le jetèrent, pour le laver, dans le fleuve : il s’y noya. On les blâma fort. Tant de zèle était diamétralement au rebours des vues d’union et d’humanité qu’avaient les chefs de l’émigration, et dont ils n’ont cessé de recommander l’observation à leurs nobles cohortes. Mais il y avait bien d’autres abus, on n’y remédiait point, et Trottignac, à bon compte, était ad patres pour la plus grande gloire de la contre-révolution.