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Page:Nerciat - Monrose, 1871.djvu/22

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MONROSE


naissance, je me gardais bien de mettre au jour les agréables réflexions que je faisais tout bas sur cet émerveillant phénomène. Heureuse d’une découverte qui, d’après ce que j’avais autrefois connu, trompait excessivement mon attente, je ne portais encore aucun jugement. Ceux qui promettent le plus, tiennent quelquefois si peu ! mais mon preux sut bien me prouver que la fanfaronnade n’était du tout son genre… « À la bonne heure, me dis-je. Il y a mis aujourd’hui de la vanité ; mais laissons le faire, il sera bientôt obligé d’en rabattre : comme, pour lors, je me moquerai de lui ! »