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Page:Nerciat - Monrose, 1871.djvu/297

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CHAPITRE X

TRAITÉ CONCLU. L’AMOUR PRIS SUR
LE TEMPS


« Je ne pouvais, dit Monrose, imputer le rendez-vous donné par la charmante Mimi, de son propre mouvement, qu’à la résolution bien prise d’avancer nos affaires dès ce même jour. Ainsi destiné aux grandes aventures, je m’étais bien gardé de charger mon estomac ou d’envaporer mon cerveau. Le rôle de mon extravagante n’exigeant pas autant de ménagement, elle n’avait fait aucune résistance à la séduction du champagne, qu’elle paraissait aimer à la folie. Cependant, elle ne m’oubliait point. Au moment où je l’en croyais le plus distraite : « Je pars, dit-elle sans me regarder et faisant mousser pour moi le premier verre d’une nouvelle bouteille. Les gens à qui le nez saigne ont la permission de sortir, et vogue la galère ! »

« Depuis quelque temps déjà, l’on n’était plus