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Page:Nerciat - Monrose, 1871.djvu/570

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CHAPITRE XII

FIN DU RÉCIT. DÉNOUEMENT. RÉFLEXIONS
MORALES


« Malgré la sagesse des précautions par lesquelles nous avions à cœur d’étouffer jusqu’à la moindre apparence de la tragique aventure, nous aurions échoué sans doute, si, de fortune, notre retraite n’avait pas été dans un très-petit hôtel que madame de Salizy habitait seule aux environs de la Comédie-Française, entre deux espaces où l’on n’a point encore bâti. Un vieillard, commis à la porte, est le père nourricier de cette dame ; la femme de chambre est la fille du bonhomme, et n’a pas quitté depuis l’enfance sa maîtresse, qui la comble de bontés. Ces gens-là sont donc parfaitement sûrs. Un seul domestique, dont on l’était moins, est écarté, sous prétexte de commissions, même avant que