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Page:Nerciat - Monrose, 1871.djvu/588

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MONROSE


attirée par tous deux, et ne pouvant se résoudre à protéger plus la fortune de l’un que celle de l’autre, avait absolument voulu confondre, dans un instant indivisible, les dernières marques qu’elle leur réservait de son désir et de sa reconnaissance ; que, sur ce pied, dans les transports des ardents adieux, s’était répétée mot à mot cette copulation burlesque dont le pétrifiant spectacle avait, si l’on s’en souvient, chassé le vieux commandeur. Je grondai bien mons d’Aiglemont de son choix décidé pour la partie de la basse dans ce trio ridicule. Mais il m’en coûta bon pour avoir voulu moraliser avec ces francs libertins. Les extrémités auxquelles ils en vinrent à l’instant avec moi, me firent jurer de ne plus me mêler de les corriger, puisque toute leur justification consistait à faire de leurs censeurs autant de complices.


  
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