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Page:Nerciat - Monrose, 1871.djvu/79

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MONROSE


l’aviez fait avec moi ? — Vous permettiez, répondit-il, elle exigeait : trouvez donc bon que, cette fois-ci, les bornes se soient un peu plus étendues. — L’extravagant ! interrompis-je, tout de bon courroucée de voir qu’un être de cette perfection avait pu devenir la dupe d’une femme de trente-huit ans, furieuse surtout contre cette Sylvina, qui me semblait être bien criminelle de mettre de la sorte un trop complaisant jeune homme à des épreuves capables de l’abîmer. Et combien donc, malheureux ? lui demandai-je avec humeur. — Neuf fois complètes je lui prouvai la haute opinion que j’avais de sa beauté. — Neuf fois ! m’écriai-je ; ne faudrait-il pas proscrire de la terre des vampires de cette inhumanité ! Poursuivez. — Je vais donc augmenter votre humeur et m’attirer de nouvelles invectives. »