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Page:Nerciat - Monrose, 1871.djvu/88

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MONROSE


cause d’Adélaïde, que la baronne était en train de marier avec l’aimable président dont j’ai parlé ; l’autre, que je viendrais bientôt recommencer, si le cœur m’en disait, nos lascives extravagances. À l’égard de la discrétion, la parole que je donnai fut sincère ; quant au prompt retour, je mis, je vous l’avoue, plus de civilité que de franchise à les en assurer.

« Rentré chez moi, je délibérais si je me mettrais au lit pour quelques heures, ou si je resterais debout ; mais on m’annonça la visite de l’abbé. Pour lors, le besoin de dormir fit place à celui d’étudier cet agréable original, et de m’instruire, par lui, de ce qui pouvait me faire mieux connaître madame de Folaise, Adélaïde et leur semi-bourgeoise société. »