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CHAPITRE XV

MÉDISANCES DE L’ABBÉ, TOUJOURS CONTÉES
PAR MONROSE


« Après les civilités d’usage, entre personnes de très-nouvelle connaissance, le premier texte de Saint-Lubin fut les excuses qu’il croyait me devoir pour ce qui s’était passé la veille derrière le paravent « Dans un sens, dit-il, ce petit scandale m’a fait de la peine, car il vous a donné, de la chère Adélaïde, une assez mauvaise opinion. D’un autre côté pourtant, je n’ai pas été fâché que cette scène gaillarde (à laquelle vous faisiez bien un pendant avec la baronne ?) abrégeât entre vous et moi le cérémonial, et nous apprît mutuellement que nous sommes sujets aux mêmes faiblesses. (Je souriais.) Vous ne savez pas, continua-t-il, dans quel guêpier vous êtes tombé !… »

« Je fus enchanté de le voir entamer ainsi de lui-même le sujet sur lequel je m’étais juste-