Le disciple comme le maître
Se verront réunis dans ses liens glacés ;
Il suffit, pour s’en rendre digne,
D’aimer la patrie et ses droits,
Et sa lâche fureur étouffera la voix
Du faible passereau, comme celle du cigne.
Pour mon noble pays, dont il voudrait ternir
La liberté, les lois, l’histoire,
J’avais conçu pourtant un plus doux avenir ;
Mon espoir quelquefois y répandit la gloire,
Et crut y découvrir ces tableaux de victoire,
Dont la morte splendeur n’est plus qu’un souvenir ;
Mais, plus tard, j’écartai ces images flatteuses,
Et, modeste en mes vœux, que je plaçai plus bas,
Je rêvai seulement (que ne rêve-t-on pas ?)
Que la France était libre, et qu’elle était heureuse.
Était-ce trop ? — Hélas ! j’oubliais ses malheurs,
J’oubliais cete ligue à sa perte acharnée,