Page:Nerval - Élégies nationales et Satires politiques, 1827.djvu/38

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Dut réveiller d’amour en leur âme attendrie !
Ils avaient vu sur eux tant de ciels étrangers,
Supporté tant de maux, couru tant de dangers,
Qu’ils dûrent bien sentir, en revoyant la France,
Si la terre natale est douce après l’absence ! —
Mais leur enchantement fut bientôt dissipé,
La haine, la discorde agitaient nos provinces,
D’autres temps en nos murs amenaient d’autres princes,
Et le présent payait les dettes du passé.