Page:Nerval - Élégies nationales et Satires politiques, 1827.djvu/60

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


TALMA.

1826.

 
Oh ! de quelle splendeur brillaient nos jours passés,
Quand un autre soleil échauffait la patrie ;
Quand nos jeunes lauriers, vers le ciel élancés,
Agitaient noblement leur tige refleurie !
Ces grands jours, déjà loin, ne vont plus s’éveiller :
Notre avenir se décolore,
Et le siècle prodigue a jeté dès l’aurore
Tout l’éclat dont il dut briller.