Page:Nerval - Élégies nationales et Satires politiques, 1827.djvu/7

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La loi de la presse est retirée ! Ces mots qui viennent de produire tant d’éclat en France ont retenti bien agréablement à mes oreilles, d’abord à cause du bien qu’une telle mesure fait à notre pays, ensuite à cause de celui qu’elle me fait à moi-même. Lors du succès de cette loi, le présent ouvrage était sous presse, et ce fut la crainte qu’elle inspirait qui m’en fit hâter la publication. Cela put être une excuse de l’incorrection des pièces offertes au public, mais d’après le nouvel ordre de choses, cette même excuse sera peut-être encore valable, parce que je ne pouvais le prévoir. L’indulgence que mon âge fit accorder à la première édition me fait espérer beaucoup pour la seconde, quoiqu’une année de plus m’y donne moins de droit. Quelques-unes des pièces qui la composent ont été corrigées, d’autres ajoutées, et l’on y rencontrera la varieté, sinon la perfection.