Page:Nerval - Choix des poésies de Ronsard, 1830.djvu/183

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RÉPONSE
DE PIERRE DE RONSARD
AUX INJURES ET CALOMNIES DR JE NE SÇAY
QUEL PRÉDICANTEAU ET MINISTREAU DE GENÈVE.

Qirov ? tu jappes, mastin, afin de m’cffroyer,
Qui n’osois ny gronder, ny mordre, n’aboyer,
Sans parole » sans vois, sans poumons, sano haleine,
Quand ce grand due vivoit, ce laurier de Lorraine,
Qu’en violant le droict et divin et humain,
Tu as assassiné d’une traistreuse main,
Et maintenant enflé par la mort d’un tel homme,
Tu m es dis de mon nom que la France renomme.
Ton cœur bien qu’arrogant de peur devoit fallir,
Au soûl bruit de ce,nom, me venant assaillir,
Laborieux athlète et poudreux d’exercice,