Page:Nerval - Choix des poésies de Ronsard, 1830.djvu/210

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T’oyant èhanterau rénouveau
Comme toy devenir oiseau»

Quand ton chant t’a bipn amusée,
De l’air tu tombes en fusée
Qu’une jeune fillette au soir
De sa quenouille laisse orieoir,
Quand au foyer elle sommeille
Frappant son soin de son aureille
Et son tors fuseau délié
Loin main roulé à son pié :
Ainsi tu roules, alouette,
Ma donceletto, mignonnette,
Qui plus qu’un rossignol me plais
Chantant en un bocage épais, .

Tu vis sans offenser personne,
Ton bec innocent ne moissonne
Le froment, comme ces,oiseaux
Qui font aux hommes mille maux,
Soit que le bled-fougent en gerbe,
Ou sôit qu ils !l égralnént en herbe :
Mais tu vis par les sillons vers,’
De petits fourmis et de vers,
Ou d’une mouche » ou d’une achée »
Tu portes auxtemS la bêchée,
A tes fils non encore ailés,