Page:Nerval - Choix des poésies de Ronsard, 1830.djvu/29

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y ait en eux beaucoup de choses qui se doi- vent itniter des modernes, que pour y voir quasi Une première image de la langue fran- çoise, vénérable pour son antiquité. Je ne doute point que tous les pères crieroient la honte être perdue si j’osois reprendre ou émendcr quelque chose en ceux que jeunes ils ont appris, ce que je né veux faire’ aussi ;màis bien s6ù~ tiens-je que celui-là est trop grand admirateur de l’ancienneté qui veut défraùdér les je unes dé leur "gloire méritée : n’estimant rien ; sinon, ce que la mort a sacré, comme si : le{ temps ainsi que les vïns’rèndoit les poésies meilleures. Les plus récents, même ceux qui ont été nom- més’ par -’Clément Màrot en une cèWaine epi- gramme à Saitil, sont assez connus 1 pdr leurs œuvres ; j’y renvoie les lecteurs pour en faire jugement.»

Il continue par quelqiiës’ loùan^ë^ et téau- cbUjyàë critiqués des auteurs du temps, et re- vient" à son premier direi qu’il faut’ïmiter lés anciens, « et non point les auteurs f ra’nçois ppur ce qu en ceux-ci on ne sauroit prendre que