Page:Nerval - Choix des poésies de Ronsard, 1830.djvu/31

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fables anciennes, non petit ornement de poésie. Chante-moi ces odes inconnues encore de la langue françoise, d’un luth bien accordé au son de la lyre grecque et romaine, et qu’il n’y ait rien où apparoisse quelque vestige de rare et antique érudition. Quant aux épltres, ce n’est un poème qui puisse grandement enrichir notre vulgaire, parce qu’elles sont volontiers de choses, familières et domestiques, si tu ne les voulons faire à l’imitation d’élégies comme jQyiçle» ou sentencieuses et graves cpmme Ho- race ; autant te dis-je des satyres que lés t>anr çois,, je ne sais, comment, put nommé coqs à î$ne> auxquelles je té conseillé aussi peu l’exercer, si ce n’est à l’exemple des anciens en versJae>oïques, et s,ou§ ce nom 4e satyre, y t ;axer ^oçle^tçnient les vices 4e. toa temps et pardp^per aux noms de^ye^onnes yicieus.es. ^uaspour ceqi goraçe, qui,selon QuintiJien, Jtjenjt le premier lieu enjre lçs satyrique$. fiontferxpçi çps beaux s#çnet$ ; non moins

1 Sonne-moi ces sonnets . Ceci est un trait du mau- vais goût d’alors, auquel le jeune novateur h ?â pu