quité et la réaction aualogue qui s’opère au- jourd’hui doit lui donner un nouvel intérêt. .Dubeïlay conseille encore l’introduction dans la langue françoise de mots composés du latin et du grec, recommandant principalement de s’en servir dans les arts et slences libérales. Il recommande, avec plus dé «raison, l’étude du langage figuré dont la poésie : françoise avpit jusqu’alors peu de connoissance ; il pro- pose de plus quelques nouvelles alliandes de mots accueillies depuis presque toutes : « d’user hardiment de l’infinitif pour le nom, comme Y aller, le chantery le vivre y le mourir ; de l’ad- jectif substantivé, comme le vide de l’air ; le frais deJ’ombre, Vépaù des forêts,è des verbes et des participes, qui de leur, nature n ?oht ppint d’infinitifs après eux, avec dès infinitifs, comme : tremblant de mourir pour craignant de mourir, etc. Garde-toi encore de tomber en un vice commun, même aux plus excèlïehs de notre langue ; c’est l’omission des articles. » «Je ne veux oublier TémeiVdation, partie certes la plus utile de nos études ; son office
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