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Page:Nerval - Contes et Facéties, 1852.djvu/88

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catacombes, situées, comme on sait, sous ce quartier.

On s’apprêtait à y pénétrer ; mais pendant que la police prenait ses dispositions, le soir était venu de nouveau, et le bruit recommençait plus fort que jamais.

Cette fois personne n’osa plus redescendre, parce qu’il était évident qu’il n’y avait rien dans la cave que des bouteilles, et qu’alors il fallait bien que ce fût le diable qui les mît en danse.

On se contenta d’occuper les abords de la rue et de demander des prières au clergé.

Le clergé fit une foule d’oraisons, et l’on envoya même de l’eau bénite avec des seringues par le soupirail de la cave.

Le bruit persistait toujours.


II

LE SERGENT.


Pendant toute une semaine, la foule des Parisiens ne cessait d’obstruer les abords du faubourg, en s’effrayant et demandant des nouvelles.