cinq, les vestalies, jour de purification. On dîne en famille et l’on envoie une partie des mets au temple de Vesta.
» Le mois de Jupiter vient ensuite. Le jour des nones, les femmes sacrifient à Junon sous des figuiers sauvages, dans une intention de fécondité.
» Le mois de Cérès amène des sacrifices à Hercule et à Diane. Pour ces derniers, les dames sortent des habits blancs avec des flambeaux allumés, et font des processions dans les bois.
» Le septième mois est dédié à Vulcain. C’est aux ides de ce mois que le premier consul doit planter un clou sacré dans le temple de Minerve.
» Les autres mois présentent moins de fêtes obligées. On fait des sacrifices à Mars furieux ; on lui sacrifie un cheval, puis on couronne de fleurs les puits et les fontaines. Ensuite vient le mois de Diane victorieuse des géants. Aux ides, on célèbre le lectisterne, jour où Jupiter invite à sa table les dieux et les héros… (Qui de nous, s’écrie ici Quintus Aucler, sera digne de s’y asseoir ?)
» Le dixième mois appartient à Vesta ; il contient les fêtes de Faunes, les agonales, puis les saturnales, qui durent sept jours. Le jour des sigillaires, les amis s’envoient des cierges allumés.
» Le onzième mois, dédié à Janus, voit se fêter les carmentales, fêtes où l’on prie pour la santé des enfants et qui ne peuvent être célébrées que par les femmes chastes. (De quel front s’écrie Quintus Aucler, les adultères et les débauchées oseraient-elles, ce jour-là, se présenter aux temples des dieux et prier pour des enfants illégitimes !)
» Le dernier mois, qui correspond en partie à février, est dédié à Neptune. Le 15 des calendes, on fête les lupercales, dédiées à Pan. C’est alors que des jeunes gens se répandent dans la ville et frappent les femmes avec des lanières tirées de la peau des victimes, afin de leur donner de la fécondité. Les terminales finissent l’année. On visite les bornes des champs,