rons sur le Mont-Sacré, comme le peuple romain.
le chevalier. Cela peut aller loin…
diégo. N’est-ce pas ?… et le tout pour un chien estropié ; mais c’était un beau chien !
le chevalier. Ah ça ! je ne vous voislà encore que six ou sept.
diégo. Va regarder un peu sur la route, la vallée est toute noire d’étudiants en marche. Dans une demi-heure ils se seront abattus sur ce village comme une nuée de sauterelles. Tiens, les Renomistes en tête… ensuite les Renards, les Pinsons ; après, les voitures de bagages, les chiens, les femmes… et les créanciers qui ne nous perdent pas de vue. Pauvres gens ! qui sait où nous les conduirons ?
le chevalier. Ce ne sera pas à la fortune !
diégo. Adieu. Nous allons rejoindre le gros de l’armée… Sois toujours fidèle comme autrefois, toujours un bon frère… incorruptible ! nous aurons quelque chose à faire bientôt.
le chevalier. Dans le bavardage de ce fou, il y a des choses bonnes à savoir. Merci, monsieur le représentant de la propagande américaine ; conspirateur d’enfance, étudiant dans vos vieux jours !…
l’hôte. Les voilà partis ; mais tout à l’heure…