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NEUF UPANISHADS

est offerte ; sept flammes s’en élèvent.

6. Or, c’est dans le cœur que le Soi réside. Il est l’origine de cent un sentiers ; il en est cent dans chacun, et dans chacun de ces derniers, mille fois soixante-douze ramifications. En tous circule la vie pénétrante.

7. Par le cent-unième, la vie ascendante mène au pur séjour lorsqu’elle s’élève avec pureté ; au monde du péché quand elle s’élève avec péché ; avec tous deux à la terre des hommes[1].

8. C’est le soleil qui est la vie supérieure du monde externe ; car c’est lui qui, lorsqu’il se lève, répand sa grâce sur

  1. Voici les noms techniques de ces subdivisions de Prâna, la vie organique générale : vie inférieure, apâna ; vie supérieure, prâna ; vie égalisante, samâna ; vie pénétrante, vyâna ; vie ascendante, ûdana. Ces forces, étant des spécialisations de cinq grandes forces macrocosmiques, établissent l’harmonie entre l’homme et son milieu. Pour plus amples renseignements, voir l’ouvrage de M. Rama-Prasad, Nature’s Finer Forces (Theosophical Publishing Society), Londres.
    (N. D. T.)