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Page:Neuf Upanishads, la théosophie des Védas.djvu/116

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NEUF UPANISHADS

voir ce qui est favorable, ô Vous qui êtes dignes d’adoration ! Puissions-nous jouir de la longueur des jours qu’à nos corps accordent les Puissances, chantant nos hymnes de louange avec des membres fermes ! Puisse Indra à la lointaine renommée nous accorder la prospérité ! Puisse-t-il, le nourricier qui sait toute chose, nous accorder la prospérité ! Puisse celui dont la roue ne s’arrête jamais nous rendre prospères î Puisse celui qui règne sur la parole nous donner la prospérité !

Om ! Paix, Paix, Paix ! Harih Om !

Ici commence l’Upanishad.

PREMIÈRE SECTION

Première partie. — 1. De tous les pouvoirs, Brahmâ[1] naquit le premier, auteur de toutes choses, gardien du monde. C’est lui qui enseigna à Atharvan,

  1. Pour être tout à fait exact, il faudrait écrire Brahman, la forme nue. Cette orthographe pourrait prêter à confusion, Brahman étant à la fois la forme nue du neutre et du masculin, dont les nominatifs sont : Brahma et Brahmâ.