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Page:Neuf Upanishads, la théosophie des Védas.djvu/117

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MUNDAKOPANISHAD

l’aîné de ses fils, la science sacrée[1] dont dépendent toutes les autres sciences.

2. Ce que Brahmâ dit à Atharvan, cette science, Atharvan autrefois l’enseigna à Angir ; celui-ci l’enseigna à Satyavâha Bhâradvâja, et Bhâradvâja à Angiras, sous ses deux formes, supérieure et inférieure.

3. Alors Shaunaka, riche propriétaire, vint à Angiras selon les formes requises et lui posa cette question : Quelle est la chose qui, étant connue, fait connaître tout ceci, ô Maître ?

4. Il lui répondit : Il y a deux sciences à connaître, la supérieure et l’inférieure : il en a toujours été ainsi, disent ceux qui connaissent Dieu.

5. L’inférieure est le Rig-Veda, le Yajur-Veda, le Sâma-Veda, l’Atharva-Veda, les règles de l’accentuation et du cérémonial, l’analyse du discours, l’étymologie, les lois de la prosodie et les signes du ciel[2].

  1. Brahmavidya.
  2. L’enseignement des Upanishads est une protestation contre cette bibliolâtrie, un retour de l’hétérogénéité à la simplicité.