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Page:Neuf Upanishads, la théosophie des Védas.djvu/190

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NEUF UPANISHADS

causes n’est pas l’œuvre du Soi[1] ; le Soi suprême n’est pas le régent de la cause de la douleur et du plaisir.

3. Ces hommes ont contemplé, par l’art de la méditation, cachée dans ses propres modes, l’énergie du Divin[2] qui, unique, régit toutes les causes, du temps à l’esprit.

4. Considérons-Le (maintenant comme une roue) à un moyeu, triplement encerclée, à seize jantes et cinquante rayons, vingt nœuds, et six groupes de huit, formée de toutes choses, liée d’une corde, tournant dans trois sens, et dont l’unique illusion naquit de deux causes.

5. Une rivière aux cinq courants, issus de cinq fontaines, aux tournants périlleux, dont la source primordiale est la quintuple connaissance, aux cinq remous, dont le mascaret est la quintuple souffrance, aux cinquante bras, aux cinq niveaux.

  1. Brahman absolu.
  2. Devâtman, c’est-à-dire Ishvara, le Logos.