qu’il goûte (le plaisir et la douleur), (mais) lorsqu’il connaît le Dieu, il est libéré de toutes chaînes.
9. Le connaisseur et le non-connaisseur, le puissant et l’impuissant n’ont pas eu de naissance ; non plus que celle qui, unique, enferme en son sein (tous) les objets goûtés par le « goûteur ». Mais lorsque le Soi infini, omniforme, pur de toute action, connaît (cette) triade, c’est (l’état de) Brahm.
10. Ce qui est périssable est l’objet[1], mais immortel et corruptible est ce qui recueille (toutes choses et les conserve). Sur le Soi et sur ce qui périt règne le Dieu unique.
Grâce à la méditation et à l’union avec Lui, maintes fois répétées, (vient) enfin le terme de toute la création[2].
11. Par la connaissance du Dieu, (est produite) la délivrance de tous tes liens ; avec la fin de la souffrance. (vient) le