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SHVETÂSHVATAROPANISHAD

20. Plus petit que petit, (et pourtant) plus grand que grand, dans le cœur de cette créature, le Soi repose : Cela, pur de tout désir, il Le voit, tout chagrin disparu, le seigneur et sa puissance, par faveur de Dieu[1].

21. C’est lui que je connais, antique, incorruptible, le Soi de tous, pénétrant tous les (mondes) de sa puissance omniprésente ; dont les (insensés seuls) disent la naissance et la mort : ceux qui parlent de Brahman Le disent éternel.

Quatrième partie. — I. Celui qui, unique et incolore, dispose dans un but certain les innombrables couleurs diverses ; qui, à son terme, rassemble[2] en sa source tout l’univers, Il est le Dieu ; puisse-t-Il nous unir à la raison pure.

2. Cela est le feu ; Cela le soleil ; Cela l’air ; Cela aussi la lune ; Cela en vérité le lumineux ; Cela Brahm ; Cela les eaux ; Cela le créateur[3].

  1. Comparer Kathopanishad, II, 20.
  2. Vichaiti = vi + chi ; recueillir, rassembler.
  3. Prajapâtih.