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Page:Neuf Upanishads, la théosophie des Védas.djvu/209

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SHVETÂSHVATAROPANISHAD

22. Oh ! ne sois pas hostile à notre fils, à notre descendance, à la longueur de nos jours, à nos troupeaux, ou à nos coursiers ; dans ta colère, Rudra, ne détruis pas nos hommes puissants ; offrandes en mains, nous t’adressons nos perpétuelles prières.

Cinquième partie. — 1. (Elles sont) deux : (toutes deux ; en Brahman absolu, suprême et infini, où se blottissent, cachées, la sagesse et la non-sagesse. Une chose qui périt est sûrement non-sagesse ; immortelle, en vérité, est la sagesse. Il est autre, celui qui domine à la fois la sagesse et la non-sagesse.

2. (Ce Dieu) qui préside à toute naissance, à toutes formes, à toutes matrices ; qui de sa sagesse a nourri le voyant, le nouveau-né, l’être d’or à l’origine du temps[1] et a veillé sur sa naissance.

3. Ce Dieu, disposant diversement chacun des filets dans ce champ[2], de

  1. Litt. : au commencement.
  2. Le champ de l’univers.