Aller au contenu

Page:Neuf Upanishads, la théosophie des Védas.djvu/208

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
176
NEUF UPANISHADS

le cœur de tout ce qui naît ; c'est par le mental, par la maîtrise du mental dans le cœur, qu’il est révélé. Ceux qui connaissent Cela deviennent immortels[1].

18. Lorsque est (atteint) l’au delà des ténèbres, (il n’est plus) alors ni jour ni nuit, ni être ni non être. (Il est), en vérité, bienheureux et pur. C’est l’absolu, la (condition) adorable du seigneur ; de Cela en vérité est issue l’antique sagesse.

19. Il ne peut être saisi ni d’en haut, ni d’en bas, ni du milieu ; nul n’est égal à Celui dont le nom est grande gloire.

20. Sa forme n’apparaît pas dans le champ de la vision, aucun homme avec ses yeux ne le contemple. Présent dans le cœur, c’est par le cœur, par le mental (qu’il est révélé). Ceux qui savent ces choses deviennent immortels[2].

21. « Être sans origine », dit en l’approchant quelque âme angoissée, ô destructeur, de ta face miséricordieuse, veille à jamais sur moi.

  1. Comp. III, 13, supra.
  2. Comp. Kâthopanishad, VI, 9.