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Page:Neuf Upanishads, la théosophie des Védas.djvu/212

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NEUF UPANISHADS

riture et de la boisson, son moi peut croître et naître. Successivement, l’âme, selon ses œuvres, revêt des formes, en des lieux divers.

12. En vertu de sa propre nature, l’âme revêt des formes multiples, grossières et subtiles. C’est grâce aux modes de leur activité, et grâce aux modes de leurs formes essentielles, qu’il apparaît comme agent en association ; et cependant il est autre.

13. Lorsqu’on Le connaît Dieu, sans commencement ni terme, caché dans la jungle du cœur, auteur de ce tout, possédant des formes nombreuses, embrassant tout, (quoique) unique, on est délivré de tous liens.

14. Celui qui ne peut être saisi que dans (son) existence, appelé « sans-nid », causateur de l’être, auteur de la dissolution, miséricordieux, créateur des phases de la création, ceux qui connaissent ce Dieu rejettent le corps.

Sixième partie. — 1. Quelques voyants induits en erreur prétendent que le moi