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Page:Neuf Upanishads, la théosophie des Védas.djvu/214

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NEUF UPANISHADS

qu’il a accomplies, ces œuvres périssent et il devient autre que la création.

5. Il apparaît comme cause première, l’agent par qui l’unification (est effectuée), au delà du triple temps, oui, au delà du temps lui-même, mais seulement lorsqu’il a adoré l’Être uniforme, infiltré dans la nature, le dieu qu’il faut adorer, siégeant dans son mental.

6. Il est au delà de l’arbre mondial, du temps et des formes ; (Il est) outre (qu’eux), celui qu’abandonne ce (vaste) ensemble, (mais seulement) lorsqu’il connaît le purificateur des péchés qui assure l’exécution de la loi, le seigneur de maîtrise, résidant dans le moi, immortel asile de toute chose.

7. Puissions-nous le connaître comme le suprême Seigneur des seigneurs, le dieu suprême des dieux, le roi des rois, le suprême des suprêmes, souverain de l’univers, le Dieu qu’il faut adorer.

8. Il n’a ni résultat, ni moyens (d’action) ; nul n’est semblable à Lui, nul ne Lui est supérieur. Sa puissance suprême