Aller au contenu

Page:Neuf Upanishads, la théosophie des Védas.djvu/218

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
186
NEUF UPANISHADS

18. En Celui qui, dès l’antiquité, dispose le Brahmâ[1] et qui, en vérité, infiltre en lui toutes sciences, en ce Dieu qui illumine la conscience individuelle, affamé de liberté je veux chercher mon refuge.

19. L’être indivis, dominant l’activité, dans la paix parfaite, en qui ne se trouve aucune faute, pur de toute souillure, pont suprême (menant) à l’immortalité, semblable au feu (permanent) des (tisons rouges).

20. Lorsque, comme un tapis[2], les hommes rouleront le ciel ; alors, et alors seulement, cessera la douleur pour ceux qui connaissent Dieu.

21. Connaissant donc Brahm par la force de la méditation, et par faveur du Dieu, Shvetâshvatar, tu le sais, à ceux qui réalisaient le mode supérieur de

  1. Le germe resplendissant de l’univers.
  2. Litt. : comme une peau, allusion à la peau de daim ou de tigre sur laquelle l’ascète hindou pratique la méditation, et qu’il roule quand ses dévotions sont terminées.