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Page:Neuf Upanishads, la théosophie des Védas.djvu/35

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ISHOPANISHAD

signifie le passage sans encombre par-dessus le dangereux état intermédiaire entre la vie terrestre et le monde céleste.

15-16. Vient ensuite l’invocation au moi, adressée au soleil comme au plus glorieux symbole de ce Soi dans l’univers sensible. La tradition rapporte que, lorsqu’il prononçait la phrase : « Celui qui est là, cet Être-là, Il est moi-même », l’adorateur montrait d’abord l’orbe du soleil levant, puis le ciel au zénith, signifiant ainsi que la lumière du soleil et celle de son âme n’étaient que des aspects de la suprême Lumière de toutes les Lumières, Paramâtman.

17-18. Les mantras qui terminent sont pour être récités à l’heure de la mort. Les dernières pensées d’un homme ont une grande force directrice dans son voyage après la mort (V. Prashnop., III, 10). De plus, c’est le mental qui conserve le souvenir des existences passées. En fixant le mental sur ce fait au moment de la mort, s’augmente la possibilité du souvenir à la naissance suivante.

Om. ! À Brahman qui est, Salut !