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KENOPANISHAD

CHANT DE PAIX

Om ! Que le Brahman des enseignements sacrés, qui est tout en tout, rende parfaits mes membres, ma parole, ma vie, ma vue, mon ouïe, ma force aussi, et tous mes pouvoirs ! Puissé-je n’être pas séparé de Brahman ; Brahman ne pas être séparé de moi ; qu’il n’y ait pas de séparation, pour moi aucune séparation ! Que toutes les vertus de la science sacrée reposent en moi, qui trouve mon seul plaisir en cet (unique) Soi ; puissent-elles reposer en moi !

Om ! Paix, Paix, Paix ! Harih, Om !

Ici commence l’Upanishad :

Première partie. — 1. À quelle requête le mental se pose-t-il sur son perchoir ? À quel commandement la vie, la première, jaillit-elle ? Sur quel ordre les hommes envoient-ils cette parole ? Quel dieu, vraiment, envoie l’œil et l’oreille ?

2. Celui qui est l’oreille de l’oreille, le mental du mental, la parole de la parole,